J’aime regarder la fleur en train d’éclore,
j’aime regarder ce qui pousse
et ma plus grande tristesse quand nous avons laissé notre maison et notre terrain trop grands pour nos prochaines années, ce fut d’abandonner arbres et arbustes qui ont jalonné nos 40 ans passés en famille
Abandonné le premier sapin de noël, le cèdre bleu et le juniperus rampant offerts par des élèves, les noyers, cerisiers, plantés par mes parents et grands-parents, les pivoines les bignones la glycine la clématite …
Une maison comme un nid peut se reconstruire ailleurs mais les arbres, les plantes restent enracinées dans ce qui fût, un temps, notre bout de terre et…nos racines !
Aujourd’hui, sur ce nouveau terrain, petit à petit des radicelles s’installent, mes petits enfants sont heureux de venir, le petit dernier n’a connu que cette maison, pour lui c’est le paradis des vacances.
Ce matin comme si de rien n'était
J’ai entendu le petit oiseau de toutes les couleurs chanter, est-ce lui qui m’a réveillée ?
Je me suis levée et le miroir m’a dit que je n’étais pas née de la dernière pluie!
Alors comme si de rien n’était j’ai préféré écouter le chant des oiseaux.
Est-il un chant heureux?
Connaître le pourquoi du chant des oiseaux le matin à l’aube
est-ce que ça sert à quelque chose, à quelqu'un?
L’oiseau m’a dit que, comme si de rien n’était, il a toujours chanté volé couvé
L’oiseau comme la branche sur laquelle il est posé s’endort en hiver et rechante, et refleurit au printemps
Juste parce que c’est ainsi, comme si de rien n’était.
N’est-il pas plus simple de tout vivre comme si de Rien n’était ?
Je sens tout ça, sans savoir pourquoi.
Et voilà que, comme si de rien n’était, je suis dans le jardin en train de piocher désherber planter et sur la branche du bouleau le petit oiseau de toutes les couleurs semble chanter pour moi.
15 réflexions au sujet de “Vivre comme si de rien n’était”
Dans la vie il arrive qu’une maison se fasse trop grande pour l’entretien, on se retrouve à deux aussi… alors on refait un nid, plus petit ailleurs, un jardin à refaire, avec un peu de celui devant, sans doute… La faune dite sauvage se fiche bien de nous, même si elle squatte une branche, une haie de notre lopin… elle vit sa vie, mais elle fait partie de la nôtre, bonne nuit m’dame…
Merci Jill
Tu as connu tout ça Jill
Et il a fallu s’adapter à un nouveau chez soi, un nouvel environnement et les oiseaux continuent à chanter et les arbres continuent à s’étoffer
Nous ne sommes que de passage alors mine de rien remercions les nouveaux matins,
( le 21 approche, je croise les doigts 😉 )
Pas facile de quitter son nid ; le tout premier. Un jour ou l’autre ; c’est ainsi. Il reste les souvenirs et quelques bricoles ; c’est toujours ça, c’est tout ça !!!
Bonne journée Jamadrou 😘
Ne pas quitter son nid quand celui-ci est devenu trop grand, que le temps nous rétréci dans un petit coin abandonnant tout entretien est tout aussi désolant, on peut aimer la nature mais la nature ne nous aime pas… elle est c’est tout !
la nature dès qu’on a le dos tourné reprend ses droits
sa forme d’amour est très envahissante!
il faut un jour savoir dire au revoir à ceux et ce qu’on a tant aimés.
Rien n’est facile, apprendre à se délester de ce qui un jour nous a comblé peut souvent paraître impossible, insupportable ! Le vide fait peur.
L’oiseau, l’arbre, les fleurs ne se posent pas de question mais savent-ils aimer ?
allez Josette chacun à sa façon nous essayons d’avancer avec nos porteurs, nos tricycles, nos vélo sans petites roues avec un papi qui nous tient et nous lâche au bon moment, avec nos skates, nos patins à roulettes, nos voitures, nos cannes nos déambulateurs nos secrets nos rêves
pour apprendre la vie, celle qu’on nous a donné et qu’on sait ne pas être éternelle, il n’y a aucun livre d’apprentissage, aucun mode d’emploi, aucune recette.
alors à nous de nous délester du trop lourd et de garder que le léger essentiel.
Je t’embrasse
Ton article me bouleverse….par sa beauté et sa justesse…
Comme toi j’ai du quitté maison, jardin, oiseaux…après 32 ans de vie de famille.
À chaque printemps qui revient….remonte cette nostalgie…heureusement elle ne dure pas.
Je te cite :
» il n’y a aucun livre d’apprentissage, aucun mode d’emploi, aucune recette.
alors à nous de nous délester du trop lourd et de garder que le léger essentiel. »… comme tu as raison, j’admire ta belle sagesse…
Nous apprenons….plutôt j’apprends ( je vais parler pour moi…sourire )…à apprécier ce que j’ai…maintenant…de porter cet esprit de gratitude qui nourrit l’âme et le résilience.
J’apprécie d’être en santé ( rémission de 5 ans )….que vouloir d’autre ?….
L’Amour ? …..bien sûr….Il se lève avec moi le matin et me chante une berceuse le soir …
Merci Petite Fée de mon Jardin Intérieur
Amitié et Tendresse
Manouchka
Manouchka mes mots t’ont touchée, les tiens en retour me troublent , tu as été frôlée par une possibilité de perdre la vie tu vois maintenant clairement ta nouvelle mission , ré- mission
chaque nouveau matin t’offre la possibilité de dire de chanter les créations divines qui nous entourent : tes poésies ont la couleur que tu donne à ta ré- (nouvelle) mission elles sont pour toi comme une ré (nouvelle) création.
Tu as trouvé le véritable amour
Je suis émue ma Nouchka.
Je t’embrasse.
Manouchka, ce matin je reviens vers toi
Tu me dis: « j’apprends à apprécier ce que j’ai…maintenant…de porter cet esprit de gratitude qui nourrit l’âme et le résilience.
J’apprécie d’être en santé ( rémission de 5 ans )….que vouloir d’autre ? »
Manouchka, on peut avoir encore et encore envie
et on peut aussi se dire qu’être en vie ne console pas du jamais plus.
Nous avons quitté notre premier logis, celui où les enfants étaient nés, pour permettre à Emmanuelle de grandir dans de bonnes conditions. Nous y avons laissé le sapin du premier Noël de notre aîné, mais nous avons emporté l’hortensia d’Emmanuelle.
Je resterai chez nous tant que nous le pourrons, nous venons de transformer la maison pour que ce soit possible, le plus longtemps.
Partir, ce n’est plus envisagé. Pourtant, je sais qu’il le faudra sans doute, un jour ou l’autre, nous n’avons fait que retarder l’échéance.
Vivre, c’est facile, chantait Brel… mais vieillir…
Oui vieillir c’est doucement accepter de ne plus pouvoir faire ce qui faisait notre vie, d’oublier ce que nous avons appris , de faire avec un corps qui rouille coince et grince , de s’adapter à nouveau pour être un vieux heureux parmi les nôtres
OUi … c’est difficile, j’aurai aimé qu’on fasse notre nouveau nid à deux mais il était trop attaché au jardin et faisait la sourde oreille à mes demandes…
50 ans à vider, trier seule, plus de petits à venir bousculer …
Lui qui s’occupait de tout jardin, voiture (je ne conduis pas), papiers, affaires…je reste désemparée face à l’Intelligence artificielle préférant la compagnie des arbres et des oiseaux !
Dans la vie il arrive qu’une maison se fasse trop grande pour l’entretien, on se retrouve à deux aussi… alors on refait un nid, plus petit ailleurs, un jardin à refaire, avec un peu de celui devant, sans doute… La faune dite sauvage se fiche bien de nous, même si elle squatte une branche, une haie de notre lopin… elle vit sa vie, mais elle fait partie de la nôtre, bonne nuit m’dame…
J’aimeJ’aime
Merci Jill
Tu as connu tout ça Jill
Et il a fallu s’adapter à un nouveau chez soi, un nouvel environnement et les oiseaux continuent à chanter et les arbres continuent à s’étoffer
Nous ne sommes que de passage alors mine de rien remercions les nouveaux matins,
( le 21 approche, je croise les doigts 😉 )
J’aimeJ’aime
Pas facile de quitter son nid ; le tout premier. Un jour ou l’autre ; c’est ainsi. Il reste les souvenirs et quelques bricoles ; c’est toujours ça, c’est tout ça !!!
Bonne journée Jamadrou 😘
J’aimeJ’aime
Merci au nouveau jour merci à toi Colette.
J’aimeAimé par 1 personne
Ne pas quitter son nid quand celui-ci est devenu trop grand, que le temps nous rétréci dans un petit coin abandonnant tout entretien est tout aussi désolant, on peut aimer la nature mais la nature ne nous aime pas… elle est c’est tout !
J’aimeJ’aime
la nature dès qu’on a le dos tourné reprend ses droits
sa forme d’amour est très envahissante!
il faut un jour savoir dire au revoir à ceux et ce qu’on a tant aimés.
Rien n’est facile, apprendre à se délester de ce qui un jour nous a comblé peut souvent paraître impossible, insupportable ! Le vide fait peur.
L’oiseau, l’arbre, les fleurs ne se posent pas de question mais savent-ils aimer ?
allez Josette chacun à sa façon nous essayons d’avancer avec nos porteurs, nos tricycles, nos vélo sans petites roues avec un papi qui nous tient et nous lâche au bon moment, avec nos skates, nos patins à roulettes, nos voitures, nos cannes nos déambulateurs nos secrets nos rêves
pour apprendre la vie, celle qu’on nous a donné et qu’on sait ne pas être éternelle, il n’y a aucun livre d’apprentissage, aucun mode d’emploi, aucune recette.
alors à nous de nous délester du trop lourd et de garder que le léger essentiel.
Je t’embrasse
J’aimeJ’aime
Ton article me bouleverse….par sa beauté et sa justesse…
Comme toi j’ai du quitté maison, jardin, oiseaux…après 32 ans de vie de famille.
À chaque printemps qui revient….remonte cette nostalgie…heureusement elle ne dure pas.
Je te cite :
» il n’y a aucun livre d’apprentissage, aucun mode d’emploi, aucune recette.
alors à nous de nous délester du trop lourd et de garder que le léger essentiel. »… comme tu as raison, j’admire ta belle sagesse…
Nous apprenons….plutôt j’apprends ( je vais parler pour moi…sourire )…à apprécier ce que j’ai…maintenant…de porter cet esprit de gratitude qui nourrit l’âme et le résilience.
J’apprécie d’être en santé ( rémission de 5 ans )….que vouloir d’autre ?….
L’Amour ? …..bien sûr….Il se lève avec moi le matin et me chante une berceuse le soir …
Merci Petite Fée de mon Jardin Intérieur
Amitié et Tendresse
Manouchka
J’aimeAimé par 1 personne
Manouchka mes mots t’ont touchée, les tiens en retour me troublent , tu as été frôlée par une possibilité de perdre la vie tu vois maintenant clairement ta nouvelle mission , ré- mission
chaque nouveau matin t’offre la possibilité de dire de chanter les créations divines qui nous entourent : tes poésies ont la couleur que tu donne à ta ré- (nouvelle) mission elles sont pour toi comme une ré (nouvelle) création.
Tu as trouvé le véritable amour
Je suis émue ma Nouchka.
Je t’embrasse.
J’aimeJ’aime
Merci Jama pour ce retour rempli de lumière et de tendresse…Je t’embrasse….Bonne nuit ma belle …😊🎶 ( berceuse )💙
J’aimeAimé par 1 personne
😌
J’aimeAimé par 1 personne
Manouchka, ce matin je reviens vers toi
Tu me dis: « j’apprends à apprécier ce que j’ai…maintenant…de porter cet esprit de gratitude qui nourrit l’âme et le résilience.
J’apprécie d’être en santé ( rémission de 5 ans )….que vouloir d’autre ? »
Manouchka, on peut avoir encore et encore envie
et on peut aussi se dire qu’être en vie ne console pas du jamais plus.
J’aimeJ’aime
Nous avons quitté notre premier logis, celui où les enfants étaient nés, pour permettre à Emmanuelle de grandir dans de bonnes conditions. Nous y avons laissé le sapin du premier Noël de notre aîné, mais nous avons emporté l’hortensia d’Emmanuelle.
Je resterai chez nous tant que nous le pourrons, nous venons de transformer la maison pour que ce soit possible, le plus longtemps.
Partir, ce n’est plus envisagé. Pourtant, je sais qu’il le faudra sans doute, un jour ou l’autre, nous n’avons fait que retarder l’échéance.
Vivre, c’est facile, chantait Brel… mais vieillir…
J’aimeAimé par 1 personne
Oui vieillir c’est doucement accepter de ne plus pouvoir faire ce qui faisait notre vie, d’oublier ce que nous avons appris , de faire avec un corps qui rouille coince et grince , de s’adapter à nouveau pour être un vieux heureux parmi les nôtres
J’aimeAimé par 1 personne
OUi … c’est difficile, j’aurai aimé qu’on fasse notre nouveau nid à deux mais il était trop attaché au jardin et faisait la sourde oreille à mes demandes…
50 ans à vider, trier seule, plus de petits à venir bousculer …
Lui qui s’occupait de tout jardin, voiture (je ne conduis pas), papiers, affaires…je reste désemparée face à l’Intelligence artificielle préférant la compagnie des arbres et des oiseaux !
J’aimeAimé par 1 personne
😘🌳🌲
J’aimeJ’aime