« Les enfants sont sans passé c’est là tout le mystère de l’innocence magique de leur sourire. »
Milan Kundera
« L’impossible nous ne l’atteignons pas, il nous sert de lanterne. »
René Char
Se souvenir, c’est inventer. Le réel et l’imaginaire s’entremêlent de telle sorte que la sincérité n’est pas en cause lorsqu’on les confond. La manière dont nous remplissons les blancs de la mémoire signe notre vérité. »
André Hardellet
La poésie est ce grand mouvement de sève comme en sont peuplées les saisons.
« Au plus fort de l’ orage, il y a toujours un oiseau pour nous rassurer »
René Char
« S’intérioriser sans exagération, s’extérioriser sans démesure, savoir se tenir au juste milieu, ce sont là trois éléments d’essor »
Tchouang-Tseu
« Si la vie n’est qu’un passage, sur ce passage au moins semons des fleurs ».
Montaigne
» Écrire,
Laisser passage au poème,
Cette toute petite école
De croissance
Quotidienne. »
Jean Lavoué
« C’est à travers le quotidien que j’essaie d’apprivoiser l’éternité. » Eugène Guillevic
« Aujourd’hui, je ne veux parler qu’aux arbres du jardin
laissez-moi leur parler en langage feuillu
j’ai marché si longtemps sans en savoir la suite
laissez-moi saluer leurs ombres dans la nuit »
Juan Garcia
« L’est est la direction des commencements. Du lever du soleil. Quand le soleil se lève, une porte s’ouvre vers un savoir nouveau. Inspire la lumière. Pense à ce qui peut t’aider à vivre ce jour. Rends grâce.
Les plantes, les animaux et toutes les autres créatures se tournent vers l’est pour accueillir l’aube, l’éclosion et l’épanouissement.
L’esprit du jour émerge avec le soleil. »
Joy Harjo
« Je porte à la vie l’intérêt d’un déchiffreur de charades. »
Fernando Pessoa
« Écrire comme un arbre qui pousse. Laisser venir les feuilles. Le poème est dans la poussée des mots, souveraine, tout autant que dans le vide entre eux qui leur permet de respirer. Comme le vent souffle entre les branches et murmure à l’oreille. » Jean Lavoué
« Solitude: douce absence de regards »
Milan Kundéra
Funérailles célestes
Avec ce vautour
Il n’y a pas de reste
Ni d’éternel retour
Les jours demeurent funestes
Dans la vie sans amour
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Josette, pas d’éternel retour mais une transmutation perpétuelle ?
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Le vautour serait-il passeur pour le pays de l’éternel retour?
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Marie, dans l’art égyptien ils étaient je crois des oiseaux divinatoires.
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En effet j’avais oublié: https://mythologica.fr/egypte/nekhbet.htm
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Alors Marie, à notre façon vénérons Nekhbet ! 🙂
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J’ai aussi trouvé ce texte, j’avais lu ce rite funéraire dans un livre mais j’ai oublié le titre: Le « Tiang Zan (l’enterrement dans le ciel) est un rituel funéraire tibétain. À Luo Ruo, un petit village habité par des moines et perché dans les montagnes, on célèbre cette cérémonie quotidiennement : les cadavres sont offerts aux vautours, et ces oiseaux sont chargés d’emporter les âmes au ciel. »
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Fort intéressant Marie
ils ont du travail les vautours, assurer chaque jour le transport des âmes tout là-haut !
Vol journalier gratuit …
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les funérailles célestes de Xinran (?) de mémoire… une journaliste qui rencontre une femme à la recherche de son époux…
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Josette, Marie à vous deux vous nous offrez les clés du grand mystère, merci.
« Il y a deux façons d’accompagner les morts au Tibet : soit un rituel dans l’eau, on parle alors de funérailles aquatiques, soit en dépeçant le corps pour l’offrir comme nourriture aux rapaces considérés comme sacrés, ce sont les funérailles célestes. »
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