suite de l'article "De belles aventures"
En cette année si spéciale Où un virus a suspendu rêves et futur La fin d’un monde Résonne en mon âme meurtrie La culture a suspendu son vol Parce que dit-on Elle n’a rien d’essence-ciel Le bleu du ciel ne ferait donc plus pousser les fleurs? Même jardiner comme Voltaire serait devenu délétère? Chanter danser conter filmer les fleurs de la culture sur terre une utopie? Non! dans le mot virus je lis « survi » Je ne serai jamais ou toujours qu’une chercheuse d’horizon une chercheuse d’arc en ciel une exploratrice des couleurs offertes Dans mon âme rien n’est arrêté-suspendu Tout est toujours désir Tout est toujours possible Toutes les beautés construites comme "au temps" de lumières m'éclairent Seule leur mise au jour travail d'archéologue chercheuse et leur partage sont quête dite insensée comme un non-sens en temps de pandémie? Alors encensons la culture et tous suspendons dans nos villages et nos campagnes nos rêves de jardins suspendus Rien n’est arrêté Tout est à commencer Lavons nos idées grises noires tachées Et suspendons notre lessive blanche et multicolore à nos fenêtres pour qu’en marchant sur les routes nous croisions toujours les âmes veillant sur les rêves les âmes gardiennes de poésie de petits mouton bleus et de rires d’oiseaux les âmes qui vivent d’amour et d’eau fraîche de culture et de jardins suspendus Le virus ne pourra jamais suspendre-arrêter le vol des oiseaux il les fera juste voler plus haut. Entre passé et avenir j’ai suspendu en rêve sur ma vieille fontaine cette fontaine que j'ai toujours vu offrir l'eau fraîche et claire oui j'ai suspendu les couleurs du printemps des poètes Le temps des grandes lessives de printemps est arrivé mes anciens disaient nettoyage de pâques nettoyons-nous du bourrage de crâne des mauvaises pensées assénées par tous les haut placés suspendons nos rêves dans la rue ouvrons les cages il est grand temps de laisser voler les oiseaux jamadrou © "Voyage en 21" suspendre? 20/03/21
(pastel acrylique fusain marouflage)
En équilibre sur un fil à la lisière du rêve et de la réalité, 
quand tout est suspendu
comme deux petits arc en ciel
fossettes sur mes joues d’enfants
je suis de tous les mysticètes ,le dauphin
car en Dauphiné je vous le dis
rien n’est perdu !
C’est ici, qu’à ma façon, je l’ai lu:
https://lesfaitsplumes.org/2021/03/19/larcobaleno/
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Merci pour ce beau texte. Bon après-midi Daniel
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je suis contente que tu es vu ce texte beau.
Bon vendredi Daniel
Ici il fait froid mais beau
le ciel est tout bleu
tout ragaillardi de savoir que demain c’est le printemps !
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L’important c’est que ta fontaine coule toujours, offrant son eau bienfaisante aux sages qui savent l’apprécier. Elle entraînera les mauvaises pensées, les nuages noirs, le printemps n’est que couleurs, douceurs, bonheurs!
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Oui cette fontaine coule toujours Balaline et c’est bien, une vraie chance.
vois-tu son petit filet d’eau?
il fut un temps où elle coulait si fort qu’elle arrivait à partager avec les villageois leur travail et leur joie!
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Lasse des paroles insensées je regarde les oiseaux qui volent et surveillent les nids en ce moment d’équinoxe
Tout passe comme l’eau qui coule de ta fontaine non surveillée…
Je n’ai jamais tant apprécié de ne plus entendre les mots serinés !
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Josette
Assises près de cette fontaine, nous nous rejoignons dans nos bavardages.
À la claire fontaine , m’en allant promener, je vous ai rencontré et l’eau était si claire que des oiseaux se sont baignés. Il y a longtemps que tu les aimes jamais ils ne t’oublieront.
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Survie… une excellente façon de lire ce virus… j’ai adoré ta page. Merci !
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alors toi et moi nous survivrons ! 🙂
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