dans mon image in air
j’ai vu un grand collier avec une perle couleur soleil
Même ici je sens que mon corps n’est que poussière de terre mélangée à l’eau salée du temps.
Mon sang dans ses pulsations n’est que barbotine qui recolle les morceaux d’une poterie pétrie par la réalité du rêve et qui, par caresses successives lisse cette statue de terre poésie, aux pieds collés sur son socle en terre vernissée.
Poterie plus ou moins fêlée qui navigue vers l’île où il fait un silence infini , où tout est lumière. La mer l’attire pour qu’elle plonge la tête la première dans ce bleu outre mer où la raison n’est qu’un fil qui penche entre le ciel et l’horizon, un filin d’équilibriste où elle et moi pouvons grimper et avancer en équilibre en direction de l’infini, là où le bleu de l’âme n’est que pure poésie.
Quand cette statue au collier de perle-soleil plongera dans cet océan en mouvement, elle m’entraînera et ensemble nous redeviendrons liquide fait de mer et de poussière-terre.
Le soleil, lui, continuera toujours à briller.
jamadrou © « Voyage en 21 » La mer 13/03/21
En équilibre sur un fil à la lisière du rêve et de la réalité, 
Que c’est beau Jamadrou….
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ton commentaire me touche.
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Et je le réitère avec forte sincérité…
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☺️
💐
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C’est très beau… j’aimerais que ma fin soit ainsi… me fondre dans l’océan, rêvé ou pas, et surtout, que le soleil continue de briller sur ceux que j’aime.
Passe une douce journée. Bisous.
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Longtemps longtemps après nous le soleil continuera à se lever à briller à se coucher et à émerveiller tout ceux qui sur cette terre prendront le temps de l’admirer
je pense que ceux qu’on a aimé devraient savoir voir et aimer sa lumière…
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C’est SUPERBE, Jamadrou !
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commentaire de Balaline sous « En mer insomnie »
et qui irait si bien ici.
« Tu as l’eau et l’espace, la lumière et la terre, le rêve et la réalité, tu peux jouer avec l’or du soleil, avec la légèreté de l’air, avec la glaise qui se laisse modeler, avec l’île qui approche et délivre ses senteurs, avec tous les mots que tu peux inventer, peindre, tresser, libérer…
Quel voyage ! »
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