Texte pour l’atelier » Mil et une » Sujet 4/2020
Et moi je ressentais la brûlure
Je la ressentais comme un avertissement
Pour moi ce feu était une catastrophe annoncée
Alors je vois le violon pleurer crier
Je crois fort en une punition divine
Tout dans cette musique me guide dans une autre dimension
Dimension eschatologique
Manque d’eau, vent violent
L’archet ne sait où donner de la tête
Il court il saute
Pour me faire comprendre
Combien nous avons trop tiré sur la corde
La terre est épuisée
Les températures deviennent infernales
Et la sécheresse phénoménale
Le violon crie le violon pleure
Le violon a peur
Comment arrêter ce feu face aux vents violents
Les gyrophares tournent désespérément
Comme âmes en peine
Ils signent leur impuissance
Le feu se love dans le cœur de l’arbre
L’arbre est au cœur de la forêt
La forêt avait à cœur de combattre la pollution
Cette forêt se meurt
L’Homme va commencer aujourd’hui sa descente aux enfers.
jamadrou © « les mots pour leur dire » 25/2020

Ce n’est guère une belle vision d’une partie de notre monde… parti en fumée ! L’enfer australien et demain à qui le tour… les violons auront encore de quoi pleurer, hélas…
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Jill notre terre souffre…
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après le feu… l’eau…….. je ne suis pas sûre que la forêt se meure vraiment, c’est une surface. Mais il est sûr que la nature reprend ses droits 😦 Que ton texte est beau Jama !
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Fin d’un cycle
Gibulène, Protégeons au mieux ce qui a résisté à notre arrogance, notre voracité
Bise et merci pour tes mots
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Magnifique méditation sur une musique qui exprime effectivement ce déchirement. C’est là que nous retrouvons l’analogie souvent évoquée entre le violon et le diable…
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Merci Mayalila pour ton analyse.
Ce défi demandait d’ écrire en écoutant cette musique…
je me suis laisser envahir par la musique, j’ai senti ce déchirement dont tu parles, les mots sont venus…le diable était-il de la partie?
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Si bon, ton texte, Jamadrou ! Oui, épuisée, en effet, notre terre et, tu le dis si bien …
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Colette juste un constat que la musique m’a dicté…:-(
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