2025, au jardin

La Dame au camélia

(suite de larmes d’effroi)


Aujourd'hui "la flamboyante" ne pleure plus
elle hume la nature
elle se veut "dame au camélia blanc"
reine d'un monde sans parfum
qui perd sans aucun bruit
un à un ses pétales immaculés
dans l'indifférence totale des hommes .


Et pourtant
les petits oiseaux s’activent pour construire leur nid
ils veulent accueillir leur progéniture dans le confort et la joie
de toute part les fleurs éclatent
les arbres s’habillent de bourgeons prometteurs
oui de partout
dans les champs et les forêts
la joie demeure








8 réflexions au sujet de “La Dame au camélia”

    1. Toujours aussi rapide Jill, tu poses ton regard cartésien sur mes divagations et ça fait du bien merci
      Bonne semaine à toi dans la douceur d’un printemps qui prend son temps

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  1. La flamboyante est plus forte qu’on ne l’imagine car son jardin extraordinaire au matin vient de lui offrir sa beauté qui appelle la joie, cette douceur extrême qui se mêle à la sérénité des instants et colorie le ciel, les arbres et les fleurs, tout pour oublier le laid, le noir, la peur !

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    1. Oui je crois que la flamboyante a lentement appris à apprivoiser les beautés offertes , elle saura toujours regarder au delà du drame pour trouver l’inaccessible rêve, l’inspiration suprême celle qui ouvre la porte de la ré-création.
      Merci à toi Balaline pour cette vision sereine d’elle.

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