« Les enfants sont sans passé c’est là tout le mystère de l’innocence magique de leur sourire. »
Milan Kundera
« L’impossible nous ne l’atteignons pas, il nous sert de lanterne. »
René Char
Se souvenir, c’est inventer. Le réel et l’imaginaire s’entremêlent de telle sorte que la sincérité n’est pas en cause lorsqu’on les confond. La manière dont nous remplissons les blancs de la mémoire signe notre vérité. »
André Hardellet
La poésie est ce grand mouvement de sève comme en sont peuplées les saisons.
« Au plus fort de l’ orage, il y a toujours un oiseau pour nous rassurer »
René Char
« S’intérioriser sans exagération, s’extérioriser sans démesure, savoir se tenir au juste milieu, ce sont là trois éléments d’essor »
Tchouang-Tseu
« L’écriture est pour moi un moyen de m’explorer, donc de me rejoindre, mais aussi de me dépouiller de l’acquis, de l’inutile, et enfin de me dépasser en me centrant sur mon centre. »
Charles Juliet 1934/2024
« Si la vie n’est qu’un passage, sur ce passage au moins semons des fleurs ».
Montaigne
» Écrire,
Laisser passage au poème,
Cette toute petite école
De croissance
Quotidienne. »
Jean Lavoué
« C’est à travers le quotidien que j’essaie d’apprivoiser l’éternité. »
Eugène Guillevic
« Aujourd’hui, je ne veux parler qu’aux arbres du jardin
laissez-moi leur parler en langage feuillu
j’ai marché si longtemps sans en savoir la suite
laissez-moi saluer leurs ombres dans la nuit »
Juan Garcia
« L’est est la direction des commencements. Du lever du soleil. Quand le soleil se lève, une porte s’ouvre vers un savoir nouveau. Inspire la lumière. Pense à ce qui peut t’aider à vivre ce jour. Rends grâce.
Les plantes, les animaux et toutes les autres créatures se tournent vers l’est pour accueillir l’aube, l’éclosion et l’épanouissement.
L’esprit du jour émerge avec le soleil. »
Joy Harjo
« Je porte à la vie l’intérêt d’un déchiffreur de charades. »
Fernando Pessoa
« Écrire comme un arbre qui pousse. Laisser venir les feuilles. Le poème est dans la poussée des mots, souveraine, tout autant que dans le vide entre eux qui leur permet de respirer. Comme le vent souffle entre les branches et murmure à l’oreille. »
Jean Lavoué
« Solitude: douce absence de regards »
Milan Kundéra
Lanterne ou cerise d’hiver, me fait penser aux boules à infuser le thé…. Ah le démon de midi, le coeur soudain libertin…. 😉 jill
J’aimeAimé par 1 personne
Bonne lecture Jill !!!
J’aimeJ’aime
Ton titre me fais direct penser a la chanson de Dalida. Bisous https://envie2.ch/
J’aimeJ’aime
je vais aller écouter la chanson de Dalida
merci merci
J’aimeJ’aime
mettre de l’ordre
mettre de l’or
Renée, la chanson de Dalida va si bien sous mes amours en cage d’or…
Il venait d’avoir dix-huit ans
Il était beau comme un enfant
Fort comme un homme
C’était l’été, évidemment
Et j’ai compté en le voyant
Mes nuits d’automne
J’ai mis de l’ordre à mes cheveux
Un peu plus de noir sur mes yeux
Ça l’a fait rire
Quand il s’est approché de moi
J’aurais donné n’importe quoi
Pour le séduire
Il venait d’avoir dix-huit ans
C’était le plus bel argument
De sa victoire
Il ne m’a pas parlé d’amour
Il pensait que les mots d’amour
Sont dérisoires
Il m’a dit « j’ai envie de toi »
Il avait vu au cinéma
Le Blé en Herbe
Au creux d’un lit improvisé
J’ai découvert, émerveillée
Un ciel superbe
Il venait d’avoir dix-huit ans
Ça le rendait presque insolent
De certitude
Et pendant qu’il se rhabillait
Déjà vaincue, je retrouvais
Ma solitude
J’aurais voulu le retenir
Pourtant, je l’ai laissé partir
Sans faire un geste
Il m’a dit « c’était pas si mal »
Avec la candeur infernale
De sa jeunesse
J’ai mis de l’ordre à mes cheveux
Un peu plus de noir sur mes yeux
Par habitude
J’avais oublié simplement
Que j’avais deux fois
Dix-huit ans
J’aimeJ’aime