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Issue de secours?

Chacun a la sienne
et croit pouvoir s'enfuir
et survivre
J'ouvrirai grand les volets
je trouverai le mur
couvert de lierre
Osiris ne sera pas loin
vie éternelle
pour celui qui y croit
être attaché au mur de ses idées
fidélité et liberté font-ils bon ménage?
survivre ou changer le cours des choses
trop tard
il n'y a plus d'issue
derrière les volets fermés
il n'y a que le mur des lamentations
le lierre se cramponne
pendant que glisse l'homme
au secours
je ne vois pas l'issue.
".. il vaut mieux vivre
Avec la joie des hommes
Que pleurer devant le mur aveugle.
"

11 réflexions au sujet de “Issue de secours?”

  1. Vous avez probablement raison, il est trop tard pour chercher une issue dans ce monde fermé par des puissances qui ont systématiquement et à l’avance étudié le système pour nous rendre sans défense et inoffensifs. Nous sommes esclaves d’un consumérisme sans retour

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        1. Ciao ciao Daniela

          Titre : Après avoir souffert
          Poète : Victor Hugo (1802-1885)
          Recueil : Dernière Gerbe (Posthume, 1902)

          Après avoir souffert, après avoir vécu,
          Tranquille, et du néant de l’homme convaincu,
          Tu dis je ne sais rien ! — Et je te félicite,
          Ô lutteur, ô penseur, de cette réussite.

          Maintenant, sans regret, sans désir, humblement,
          Bienveillant pour la nuit et pour l’aveuglement,
          Tu médites, vibrant au vent comme une lyre ;
          Tu savoures l’azur, le jour, l’astre ; et sans lire
          Les papyrus hébreux, grecs, arabes, indous,
          Tu regardes le ciel mystérieux et doux ;
          Et par l’immensité ton âme est dilatée
          Au point d’emplir de flamme et d’aube un monde athée.
          Tes jardins sentent bon, et sont tout chevelus
          De lierres, de jasmins et de convolvulus ;
          Mai fleurit tes lilas, août mûrit tes pommes ;
          Et, pendant que le tas tumultueux des hommes
          Crie : abattons ! tuons ! exterminons ! broyons !
          Toi, parmi les parfums et parmi les rayons,
          Voilà que tu finis et que tu te reposes,
          Vieux, dans une masure, et sage, dans les roses.

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