2023 pas à pas, Décalé, jeu d'écriture, Le printemps des poètes 2022

Fatrasie

Dans le plein silence
Tant de mots surnagent
Un à un ils se mettent au garde à vous
puis se disposent de drôle de façon
Fatrasie
où l’absurde côtoie l’incompréhensible 
Certains disent style amphigourique pour une poésie d’un genre mineur 
aux idées développées totalement incongrues 
Moi je dis poésie pour gens de bonne compagnie aimant l’absurde 
et vivant au rythme d’un changement d’heure omniprésent dans un monde en déroute où tant de routes se croisent mais où les gens pressés non pas d’histoire 
ils vont droit au but dans leur folie 
où le changement d’heure donne prétexte aux dés à mélanger le plus et le moins.
Heure de plus 
heure de moins rien n’est compréhensible dans ce fatras d’idées 
Alors le poète avec des mots plein la tête gamberge au bord de la mer
qui en ce jour de grande marée déborde et fait reculer la berge. 
Amphigourique ? Non non amphibie 
Pleine lune  
très grande marée 
balade en ville pour se mouiller les pieds
Et cette nuit à surveiller l’éclipse pour savoir qui se cache derrière 
le changement d’heure ou enfin le grand changement d’une société 
qui espère que le grand chambardement va enfin remettre toutes les pendules à l’heure 
L’heure de la route de la liberté fera de cette déroute l’heure de la vérité  
Roulez jeunesse au volant de votre quatre quatre amphibie 
qui nous mènera directement au paradis des poètes
fatras tiques loin très loin des punaises de lit où dorment les piqués de l’ordre établi ceux qui croient que la poésie est pour les durs d’esprit ...

10 réflexions au sujet de “Fatrasie”

    1. en période de grande marée cette mer qui déborde sur les quais condamne pour quelques heures la route et piétons et voitures ne passent plus

      « … Puis s’échappant comme l’eau
      De toute emprise
      La liberté jaillit
      Hors du joug des violences
      Et des harnais du temps … »
      Andrée Chédid – Marée IV

      Merci Jill pour cette mer qui veille
      Bonne soirée à toi aussi

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  1. Marées IV
    Le monde succombe
    Aux égorgeurs
    En carcan de haine
    Qui déciment les corps innocents

    Puis s’échappant comme l’eau
    De toute emprise
    La liberté jaillit
    Hors du joug des violences
    Et des harnais du temps

    Mais qui ramènera
    Des contrées
    De l’ombre et des glaives
    Ces vies interrompues
    Aux lisières de nos vies ?

    Andrée Chédid

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