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Dans le tiroir de la table de chevet de grand père j’ai trouvé un réveil à la vitre brisée .
Le cadran est entier, pas du tout abîmé . La trotteuse continue son chemin à vive allure
Mais les aiguilles ont disparu
Où donc ont-elles bien pu se cacher?
Je les ai longtemps cherchées
Et puis je les ai oubliées
Il y a quelques jours dans la commode de grand mère
dans une boîte en fer blanc
j’ai trouvé une pendulette au cadran original
fabriqué par mon grand père.
Pas d’heures ni de minutes ni de secondes sur ce cadran
mais de doux moments pointés du doigt par la grande aiguille d’or:
1- Le baiser sous le porche
2- Nos épousailles
3- L’arrivée d’Emma fille chérie
4- Le chemin pour renaître
5- L’arrivée de Paul
6- Croire à nouveau au bonheur
7- Faire avancer les aiguilles par la force de l’amour
…
…
…
et de douloureux moments pointés du doigt par la petite aiguille noire
3’- Départ dans les tranchées
4’- Retour blessé
5’- Réapprendre à aimer
7’- Difficile reconversion
12- Son dernier souffle
Voilà, le réveil s’est endormi pour la vie

Quelle chute de l’ensemble du poème ! Bon week-end Daniel
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Hello Daniel
il y a des chutes qui font mal …
Merci et bon week end à toi aussi
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Dans nos tiroirs tant de montres arrêtées
les trotteuses sont cassées
et les aiguilles du souvenir
ne parlent plus d’à venir
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Les aiguilles en perdent la tête Josette !
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des aiguilles qui égrène la vie bonne ou mauvaise….Bisous
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Comme c’est BON, ce que tu en as fait, de ces aiguilles, Jamadrou !!!
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Merci Colette !
j’en ai fait une Vie.
Bisou et bon dimanche.
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Que d’émotions en te lisant! Les aiguilles marquent bien toutes les heures de la vie… J’ai la montre gousset de mon papa, je la remonte de temps en temps, j’écoute son tic tac…souvenirs..papa me le faisait écouter quand j’étais petite
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Chacun a dans son cœur
un réveil une montre une horloge
qui égrène des souvenirs.
Merci Marie
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