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Rose rouge
deux couleurs
pourquoi
pour qui
pour toi
qui ne sait voir
mais qui lit
fais attention
tu t'éloignes de toi
tu t'effaces
il faut fixer ton attention
fiction
pour une friction entre 
le réel et ce que tu vois
cent pétales rouges
sans pétale la rose n'existerait pas
tes sens sont sans dessus dessous
la rose rouge sang te dit
que cette page écrite
n'est que le 136 ème pas de côté 
qui fait zigzaguer
en cette année
page imagination.
La 365ème pagination
clôturera ta lecture 
de l'envers des jours
et c'est toi qui écrira 
l'épilogue ...

jamadrou© "P'tits pas de côté en 2022"  le sens des écrits 16/5

J'aime bien ce texte de Edgar Bayley lu ici clic!
et je m'y retrouve quelque peu...

Cette main n’est ni la main ni la peau de ta joie
au fond des rues tu trouves toujours un autre ciel
derrière le ciel il y a toujours une autre herbe des plages différentes
elle est sans fin cette infinie richesse abandonnée
jamais tu n’imagines que l’écume de l’aube s’est éteinte
derrière le visage il y a un autre visage
après le départ de l’être aimé il y a un autre départ
derrière le chant un nouveau frôlement se poursuit
et les matins cachent des abécédaires inouïs des îles lointaines
il en sera toujours ainsi
parfois ton rêve croit avoir tout dit
mais un autre rêve se lève et ce n’est pas le même
alors tu reviens aux mains au cœur de tous de n’importe qui
tu n’es pas le même ils ne sont pas les mêmes
d’autres savent le mot toi tu l’ignores
d’autres savent oublier les faits inutiles
ils lèvent le pouce et ils ont oublié
tu dois revenir qu’importe ton échec
elle est sans fin cette infinie richesse abandonnée
et chaque geste chaque forme d’amour ou de reproche
parmi les derniers rires la douleur et les débuts
trouvera le vent âpre et les étoiles vaincues
un masque de bouleau présage la vision
tu as voulu voir
au fond du jour tu y es parfois parvenu
le fleuve arrive jusqu’aux dieux
des murmures lointains montent à la clarté du soleil
des menaces
une splendeur à froid

n’attends rien
sinon la route du soleil et de la peine
elle est sans fin cette infinie richesse abandonnée.