C'est la vie, je me souviens, Voyage en 21

Confidence 8

Aussi loin que je remonte dans mes souvenirs 
je me vois remercier et parler au soleil, 
respirer les fenaisons sur ma peau  
transformer les nuages en petit animal de compagnie, 
paréidolie mon amie ...
Je savais que tout cela était en moi 
et que ma propre voix se mélangeait à tout ça. 
J'étais déjà dans l'envers.
Je n'en parlais pas à ceux qui était à l'endroit.
Je me mêlais déjà à tout ce qui pousse au jardin ,  
aux fleurs aux arbres aux légumes prêts à être croqués  
et déjà aussi loin que je me souvienne 
il y avait un chant d'oiseau sur mon épaule, sur ma tête , dans mon cœur.
Déjà je voulais parler aux oiseaux avec un noyau d'abricot percé 
ou une branche de noisetier désolidariser de son écorce. 
Je pensais chanter rossignol. 
Là où j'étais il y avait toujours une feuille d'arbre, une feuille de papier 
un bâton pour écrire la vie 
sur la terre ou dans le sable mouillé.

Jamadrou © « Voyage en 21 » Confidence 8  30/6/21

10 réflexions au sujet de “Confidence 8”

  1. avoir des ailes et pouvoir parler oiseau comme c’est beau.. Sur l’étagère de mes souvenirs j’attends pépé siffler comme un pinson, ou un merle, ou appeler le coucou…les noyaux d’abricots étaient tous percés à la maison.
    savons nous encore parler à la nature?
    Bah! oui tout ‘d’même
    bisous siffleurs

    Aimé par 1 personne

    1. Nous nous savons.
      L’important maintenant c’est de dire à notre façon , à nos petits oiseaux combien la nature peut nous porter très haut, tout près de l’oiseau primordial .

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    1. Renée écoute petit fils avec attention il a tant de choses à t’apprendre !
      Tous deux sifflez dans le noyau d’abricot et faites fuir les prédateurs : ceux qui veulent croquer les petits enfants qui n’en font qu’à leur tête !

      J’aime

    1. Chanter voler avec la nature …
      Nous avons eu de la chance Jill
      Le saule têtard un arbre à la trogne titillant l’imagination !
      Un arbre en voie de disparition qu’on est en train de réimplanter … son utilité est grande !
      les saules avaient une grande importance pour le paysan. Les branches étaient utilisées comme bois de chauffage, l’osier pour la vannerie (paniers, corbeilles, nasses…). Il servait de lien pour attacher les vignes
      Ils servaient pour la délimitation des parcelles et de repères pour les oiseaux les petits animaux, ils offaient de l’ombrage aux bêtes et stabilisaient les berges. Dans un monde agricole privilégiant la rentabilité ils avaient tous été arrachés
      Jill sifflons chantons et réhabilitons le saule têtard , en avant mon amie !!!

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