couleur et mot, Nature poésie, Voyage en 21

page 20. Ciel et mer, ciel et terre.

 Cent mots pour vous dire
 que lorsque je reste sans mots
 c’est pour laisser mes pensées ouvrir grand leurs ailes
 et voler par-delà les nuages,
vers cette lumière tant recherchée par les peintres.
Sans un mot j’avance sans bruit dans la lande Bretonne
surprise par cette clarté qui jaillit,
instant lumineux que je voudrais tant apprivoiser, conserver.
Le Finistère est empli de cette féérie de lumière 
qui souvent descend sur la lande déserte.
Ce blanc immaculé des murs pignons 
renvoie cette lumière par delà le temps.
A l’ouest les crépuscules sont magiques  
mon cœur est en paix sans un mot.

jamadrou © « Voyage en 21 » page 20, entre ciel et mer.

4 réflexions au sujet de “page 20. Ciel et mer, ciel et terre.”

  1. un œuf primordial
    une coquille en or
    Je ne peux penser qu’à Botticelli et à la naissance de Vénus avant de lire tes lignes.
    le ciel du Finistère plus vif et plus âpre que celui de la Toscane a des nuances métalliques incomparables qui lui donne sa valeur …

    Aimé par 1 personne

  2. Tu as de si belles références Josette!
    Magnifique tableau
    Évidemment en peignant couleur or cette coquille que j’avais dégustée la veille et en y lovant l’œuf évidé du pigeon de mon voisin… je n’avais pas pensé à la naissance de Vénus…
    Ce tableau était il caché quelque part dans ma mémoire ?

    Quant à la lumière du ciel en Finistere , elle me fascine !
    « Nuances métalliques incomparables »
    Merci merci gentil coquelicot

    J’aime

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