
Aux confins des possibles
Confinement
Chacun dans son monde
Son pays
Son territoire
Sa tanière
Être confiné et se taire
Nos limites
No limites à l’absurde
Confins:
« Parties d’un territoire, placées à l’extrémité de ce territoire et à la frontière d’un autre. »
Dans ce confins
cette frontière du bout du monde
finistère
là, je pouvais oublier
changer d’air
d’ère
Et aujourd’hui
« Suis-je en purification
Sur les confins de la douleur et de la joie »
mon purgatoire à moi
dans l’instant
où les limites de nos libertés
sont devenues folie?
Je cherche la lumière
Je me sens sur le fil
Entre absurde et réalité
Qu’ai je à expier?
Mon inconstance mon insouciance?
Le monde se meurt
La terre est en grande souffrance
L’homme n’a plus sa place
Il a atteint les limites
Plus de lumière
Il fait sombre
Nous sombrons
Je suis aux confins de moi même
coincée entre des mondes
sur la limite
je séjourne dans cette brèche
hâve ombre
blanche d’incertitude
sans havre de tranquillité
Au soleil l’ombre est toujours noire
Mon ombre blanche sur ce fil
Me parle de fin
Nous sommes aux confins
Fin.
jamadrou © » Les couleurs et les mots pour leur dire » déc 2020
Après avoir lu ici Petit être dans Non Publiable, Confins
Jamadrou… comment vous dire ? merci, mais c’est beaucoup trop d’honneur…
Curieusement, mon esprit a érigé… une séparation entre les confins et le confinement
qui les voit
non comme ce qu’ils disent étymologiquement,
comme un limes ou une barrière,
mais comme déjà horizons, ainsi porteurs du « quoi » d’au-delà
– la sauvagerie, le mystère que j’entends sonner dans : « Les confins de la civilisation » ; « les confins du système solaire ».
Et pour la bribe de texte, une légende, en quelque sorte, à laquelle vous faites si aimable référence, peut-être le retour d’une présence – je vous laisse voir de quoi
du monde, de la poésie, d’un être aimé,
avec cette question de savoir s’il y a vraiment, au fond, des différences et des frontières
aux confins du langage
bon dimanche à vous Jamadrou
amicalement
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Votre allusion à Wiitgenstein…
Et si mon activité consistait à défaire une à une « les crampes mentales » occasionnées par les mots, « les crampes mentales » naissant de toutes les illusions que l’on entretient à propos de ces mots , de leur usage, de leur sens.
Quand j’écoute et comprends à ma façon, ce que tout le monde dit et quand je dépose des mots pour l’expliquer, j’ai l’impression d’entrer dans un autre monde sans frontière, d’entrer en poésie, ce qu’un jour j’ai appelé Eiséop.
Entrer en Eiséop, pour moi, c’est faire des mots mes amis de jeu, mes compagnons de JE.
( dans vos quelques mots oui j’ai senti le retour d’une présence, celle de la poésie)
Merci pour tout
Bon dimanche soir à vous Petit être.
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Confins, confinement ! Où est la frontière. Pas facile à entrer dans ton texte ! Mais fallait-il y entrer pour le comprendre ou laisser son esprits vagabonder ! Bonne soirée. Daniel
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Daniel laissons les mots faire, en nous, leur chemin.
Merci pour ta visite
bonne fin de dimanche
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Quand un ennemi invisible prend possession de la planète, nous oblige à nous isoler, à user de liberté restreinte, de distanciation, de masque et autre fermeture… la vie confinée a un goût de pain rassis, de beurre rance, une mauvaise tartine servie depuis le printemps… 😉
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Les mots joyeux Jill n’osent pas sortir , confinés au fond de notre cœur ils attendent une éclaircie
Les oiseaux en cage chantent pour survivre
Bise
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Alors, continuons de chanter, jama.
C’est important.
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À la lisière,
qu’est-ce qu’on peut faire ?
Attendre la délivrance
en vie si l’on a la chance.
Faut bien s’y faire
et aussi s’y plaire.
En gardant l’sourire
Sans s’en engourdir.
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La meilleure des solutions ?
Bon début de semaine Colette
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