... "je n'écrirai plus de poèmes au souffle doux comme autrefois quand j'étais auteur de rêves j'ai fini pour toujours de séparer les vents et de guider mes mots sur des pages si hautes que même l'aventurier s'y perd en paraboles j'ai fini pour toujours de signaler mon âme comme un feu rouge à l'entrée de la nuit je ne dirai plus que la stricte vérité la belle comme la vilaine vérité et tant pis pour ces paroles au grand coeur qu'ont prononcées mes lèvres ouvertes sur le monde à propos du bonheur ou du malheur de vivre ... or je ne veux parler qu'aux arbres du jardin laissez-moi leur parler en langage feuillu j'ai marché si longtemps sans en savoir la suite laissez-moi saluer leurs ombres dans la nuit" ... Juan Garcia oct 74 lu ici

laissez-moi compter les graines du tilleul roux.
Jamadrou © nov 20
Tu m’as fait peur… j’ai cru que tu ne voulais plus écrire, et ça m’aurait manqué.
Très beau poème.
J’ai aimé.
Quichottine, cette poésie colle assez bien à ma peau en ce moment…
mais moi j’ai juste dit: « Je n’écrirai plus de mots doux, laissez-moi compter tranquillement les graines du tilleul roux. »
J’ai aimé ton image, le poème de Juan Garcia, et les tiens. 🙂
C’est vrai que je n’avais pas précisé. 🙂
En lisant le titre… Mais non, le poème d’un autre ! Par instant l’envie de décrocher est grande, l’envie de s’isoler au jardin ou dans la nature, se confier à la flore des lieux, et puis… comment se passer de la plume, mots doux, mots durs, mots témoignage, quand on est poète dans l’âme… 😉
Merci Jill
Oui, comment?
Il faut apprendre à chasser le laid en inventant le beau, là où il n’existe pas; ainsi pour les mots doux, ceux qui nous font du bien, qu’on accueille bras ouverts, même de brefs instants!
Je croyais savoir Balaline
Mais…je ne sais plus faire
Mais si, mais si, les artistes poètes ont gardé le secret ! Cherche bien, tu verras .
🙂
Magnifique partage, que ces mots, Jamadrou !
Jolie, ta conclusion, tout en bas !
L ‘épilogue sera ce qu’il doit être Colette😌
Magnifique poème ! A son image, continuons à chercher le rayonnement de nos vies
Bises Jama
Merci pour tes mots Margi
en ce moment Margi je crois que je cherche le rayon vert au dessus de ma source de vie…
Alors, tu n’as plus qu’à t’assoir sous l’arbre à palabres, observer la ligne d’horizon… et tu le verras 🙂
OK Margi
Sous l’arbre à palabres
(Conseillère municipale j’y suis souvent…)
Sous l’arbre à palourdes
Là j’aime attendre et un jour je le retrouverai…