
J'entends la vie
battre comme un tambour de chaman
j'entends les esprits d'automne
danser la sarabande
les arbres ne sont pas morts
s'ils perdent leurs feuilles
c'est juste pour murmurer
à la cadence du temps
à la cadence du vent
que la vie de l'arbre
toujours bat son plein de confidences
avec les feuilles
le vent danse.
jamadrou © "les mots pour leur dire" 18/11/2020

La chamane
« Je vous invite à une chevauchée fantastique à la rencontre des esprits de la terre dans une nuit peuplée de bêtes qui n’ont de sauvage que leur liberté »
Ainsi a parlé la grande chamane.
Dès le début de son « histoire » je l’ai vu lancer une passerelle entre les deux mondes : entre humanité et esprits de la nature.
Cette passerelle je l’ai empruntée avec curiosité et grand bonheur et ce que j’ai découvert fut merveilleux. Assise sur un cheval fougueux j’ai galopé dans ma nuit et j’ai traversé la couche d’incompréhension pour aller vers la lumière, là où le rêve devient réalité.
Ici les bêtes savaient et moi je comprenais leur langage.
Le loup, la chouette, les oiseaux me parlaient, me guidaient
Les arbres les herbes se penchaient sur mon passage, me caressaient, m’encourageaient
L’eau du ruisseau ou des cascades dévalaient dans mon cœur et délavaient les couleurs sombres J’ai compris que les (plus) bêtes n’étaient pas ceux qu’on croit. Les humains étaient les plus bêtes, les plus arrogants les plus sots du monde des vivants. Ils s’appropriaient et dévastaient. Cette chevauchée m’a ouvert les yeux, j’ai vu la vraie nature de chacun, j’ai compris ce que bête sauvage voulait dire. J’ai compris qui bafouait le mot liberté, ce mot qui veut dire : vivre au rythme de Gaia mère de tous.
Quand je suis revenue de cette traversée folle je savais qui je devais respecter et qui je devais chaque matin remercier, adorer. Mon présent fut alors cadeau, mes amis et confidents furent les animaux, ma nourriture se mit à réfléchir la vie et ce reflet fut respect.
jamadrou JD
écoutez ! https://youtu.be/cBnFhT7aSPM
j’entends ce tambour venu de si loin
il nous parle de nos futiles besoins
il a déjà résonné dans l’Herbier
comme toi je ne l’ai pas oublié !
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je ne me souviens pas avoir déposé ce tambour dans l’Herbier Josette
mais c’est vrai qu’il aurait pu faire un bel exercice pour laisser libre cours à nos pensées du jour aux couleurs de l’automne.
bisou Josette.
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dans la précipitation je me suis mal exprimée, je faisais référence à la page 88 : « Uutaï – chant de la Terre-Mère »
dès que j’ai vu ton tambour c’est la première image qui m’a frappée !
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OK Josette, je retourne lire cette page 88 … merci
et j’ai retrouvé mon texte ici: https://imagesreves.blogspot.com/search?q=page+88
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une superbe page toujours présente !
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tu avais déjà vu mon tronc d’arbre ici Josette
https://lesmotsdejama.com/2020/10/10/aboriginal-art/
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Le vent danse et dansera toujours
Au rythme des saisons
Et les feuilles valseront
Avant de mourir
Et Renaïtre
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Oui Marie et c’est une si belle chose!
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Transformer une partie de tronc en tambourin, en tam tam, ses notes ne peuvent qu’attirer les feuilles torréfiées par l’automne, aidées par le vent, à célébrer cette saison, ne pas en faire une oraison funèbre…
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Oh! oui Jill célébration de l’arbre, des saisons, de l’automne pas d’oraison funèbre mais un chant qui célèbre l’espoir, le cycle de la vie.
Merci Jill pour ce précieux commentaire.
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C’est beau à l’image de l’automne !
L’automne tout frais qui sent si bon !
Une si belle saison en somme !
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Beau, à l’image de l’automne aux couleurs chatoyantes
Oh! Merci Colette!
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Voilà j’ai ma réponse avec ce joli texte.
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😉👏
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