Le beau peut-il être mauvais Laides sont les mauvaises herbes J’aime au petit matin L’herbe du jardin Les pâquerettes attendent le soleil Pour s’ouvrir au nouveau jour Les herbes sont belles En touffes bien coiffées Le plantin est fier Et défie le jardinier Dans deux heures quand le soleil brillera La tondeuse passera Tout sera tondu Boule à zéro Il ne me restera que l’odeur Du vert tendre haché Le parfum que je me fais du printemps Monsieur Plantin Christian, « Que sais-je » ? Vous le linguiste de l’argumentation Puisque les herbes sont belles Elles ne peuvent être mauvaises Entre paralogisme et syllogisme Plantin du jardin je n’y comprends plus rien.