Décalé, Nature poésie

« Paralogisme herbial »


Le beau peut-il être mauvais
Laides sont les mauvaises herbes
J’aime au petit matin
L’herbe du jardin
Les pâquerettes attendent le soleil
Pour s’ouvrir au nouveau jour
Les herbes sont belles
En touffes bien coiffées
Le plantin est fier
Et défie le jardinier
Dans deux heures quand le soleil brillera
La tondeuse passera
Tout sera tondu
Boule à zéro
Il ne me restera que l’odeur
Du vert tendre haché
Le parfum que je me fais du printemps
Monsieur Plantin Christian, « Que sais-je » ?
Vous le linguiste de l’argumentation
Puisque les herbes sont belles
Elles ne peuvent être mauvaises
Entre paralogisme et syllogisme
Plantin du jardin je n’y comprends plus rien.

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