Je ferme la porte il n’y a plus de flamme, un souffle froid à l’intérieur. Les cendres grises d’une conscience posthume. La porte se ferme, la flamme est morte, âtre éteint, le corps apprend l’absence, l’âme respire la solitude et s’aperçoit qu’elle a l’odeur du noir de suie. Je trempe le doigt dans ce noir pour tracer sur mon front et sur mes joues l’adieu .
La suie , polluante et très salissante à l’odeur âcre résulte de la combustion incomplète de matières carbonées…
les cendres, fins résidus de la combustion du bois mais aussi symbole de la dissolution des corps…
Il est bon de savoir Josette qu’il « reste toujours au fond du coeur un peu de cendre car ce que nous éprouvons ne se consume jamais totalement »… Dis Josette ces cendres là ne polluent pas notre coeur, sont-elles le signe que nous sommes vivants ?
Colette tu sais comment l’oiseau est mort puis ressuscité des flammes?
Le Phénix. Paul Eluard
(extrait)
La flamme est la nuée du cœur
Et toutes les branches du sang
Elle chante notre air
Elle dissipe la buée de notre hiver.
Nocturne et en horreur a flambé le chagrin
Les cendres ont fleuri en joie et en beauté
Nous tournons toujours le dos au couchant
Tout a la couleur de l’aurore.
Il reste toujours au fond du coeur un peu de cendre car ce que nous éprouvons ne se consume jamais totalement
La suie , polluante et très salissante à l’odeur âcre résulte de la combustion incomplète de matières carbonées…
les cendres, fins résidus de la combustion du bois mais aussi symbole de la dissolution des corps…
Il est bon de savoir Josette qu’il « reste toujours au fond du coeur un peu de cendre car ce que nous éprouvons ne se consume jamais totalement »… Dis Josette ces cendres là ne polluent pas notre coeur, sont-elles le signe que nous sommes vivants ?
Si nous soufflons assez fort dessus verrons nous les braises ?
Cendre et poussière, image de notre corps terrestre. Mais, ce qui est BEAU, c’est que nous allons RENAÎTRE de ces cendres. C’est une belle image.
Colette tu sais comment l’oiseau est mort puis ressuscité des flammes?
Le Phénix. Paul Eluard
(extrait)
La flamme est la nuée du cœur
Et toutes les branches du sang
Elle chante notre air
Elle dissipe la buée de notre hiver.
Nocturne et en horreur a flambé le chagrin
Les cendres ont fleuri en joie et en beauté
Nous tournons toujours le dos au couchant
Tout a la couleur de l’aurore.