
» Inapte , inadapté , surdoué , handicapé, autiste… »
Ce sont les noms qu’ils m’ont donné ces faiseurs de discours ces faiseurs d’embarras ces phraseurs d’idées.
Dans le labyrinthe de mon cerveau 5 petits bonshommes crapahutent à la recherche du pôle le plus aimanté celui où le langage n’est que respect; ce serait le langage universel : pas de mots, juste des sons, une musique qui berce, une attraction formidable pour la résolution instantanée des algorithmes et des théorèmes , le tout, pour soi et dans la solitude.
Les faiseurs d’embarras parlent expliquent analysent et veulent faire entrer chaque humain dans une case bien répertoriée , classement, nomenclature , genre, aptitude inaptitude culture savoir intelligence test, QI .
Dans ma tête le club des 5 a toujours refusé de me pousser vers bavardage et connaissance que les faiseurs d’embarras appellent apprentissage social. Ils me poussent au contraire vers une communication linaire, solitaire. Il y en a un qui dit : pouce je refuse, un autre qui indique la sortie du labyrinthe , le majeur est au centre de mes neurones , l’annulaire porte le Merveilleux , l’auriculaire entre en résonance avec mon oreille musicale .
Les 5 doigts de mon cerveau s’activent pour m’offrir un monde unique fait de symboles et de rose des vents de métronome de boussole de méridiens et de tropiques . Je peux perdre le nord, je ne suis jamais seul .
Je sais que je ne veux pas des mots, ils sont barrière dans mon labyrinthe ouvert aux quatre vents .
À la loterie de la vie j’ai su très tôt ouvrir mon cerveau , ma boîte de conserve qui ne converse pas, l’ouvrir pour y découvrir son potentiel immense pendant que tant d’autres ne savent ouvrir que leur gueule cette gueule qui déverse une foultitude de mots inutiles.
Je suis inadapté mais adaptable à qui m’entend et puis zut avec mon cerveau ouvert, je suis comme je suis et je suis si bien ainsi.
Jamadrou© « L’autre monde » 2019
Au fil des jours se rendre compte de notre inaptitude aux nouveaux fonctionnements, ne pas comprendre que la technologie qui remplace l’humain est un progrès, que l’intelligence devient artificielle et virtuelle, que l’émotion est une maladie… et n’être plus qu’une statistique à la frange de la société.
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Josette tu décris si bien ce qu’est ce sentiment diffus d’inaptitude à ce monde en perpétuel marathon…
alors, je ne suis pas seule?
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Josette tu décris si bien ce qu’est ce sentiment diffus d’inaptitude à ce monde en perpétuel marathon…
alors, je ne suis pas seule?
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On va finir par perdre les pédales et rester sur le bord du chemin; tant mieux, car moi je préfère respirer le parfum des fleurs sauvages, écouter le chant des oiseaux, la musique du vent et celle de l’océan puis peindre des nuages !
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Merci Balaline au bord du chemin se trouvent l’inattendu la surprise, joie d’avoir trouvé la ligne frontière celle où viennent se percher les oiseaux chanteurs et où passent les nuages de couleur.
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Merci Balaline au bord du chemin se trouvent l’inattendu la surprise, joie d’avoir trouvé la ligne frontière celle où viennent se percher les oiseaux chanteurs et où passent les nuages de couleur.
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Oui, soyons ce que nous sommes différent(e)s ; c’est ce qui fait la beauté du monde !
Bonne semaine !
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Merci Colette
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Ne pas se laisser formater au nom du paraître par une société qui tend vers l’uniformisation de la pensée, s’autoriser à déambuler nez en l’air dans le dédale de la vie, se perdre et se retrouver, s’arrêter et recommencer, exister, enfin !
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Merci Galet d’être passé par là…
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J’aime bien ton texte. Moi aussi j’aspire à une autre communication !
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alors Daniel continuons, bien assis sur notre balançoire, à aspirer l’universel, la tête dans les nuages et le coeur bien accroché.
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