Des mots en écho

https://youtu.be/Q9ssthC4nHU

J'écris encore et encore
la beauté du chemin
"pour ne pas trahir l'enfant
né de terre inconnue
qui va sa vie coûte que coûte
sur l'infini des routes" **
L'enfant qui un jour m'a donné
la main
et m'a dit
maîtresse
apprends-moi à lire
à lire les chemins
Romanichel j'aime ce mot
j'y vois l'échelle
qui sert de passerelle
entre son monde et le mien
Aujourd'hui on dit Rom
lequel de ces deux mots est le moins péjoratif
le moins désobligeant?
Tsigane nomade bohémien gitan
un chemin sans fin
pour ces êtres du vent et du voyage.

** Michèle Bernard (Maria Susanna)
J'écris chaque matin encore et encore pour la beauté du chemin.
Mon romanichel.
a-t-il trouvé une île?

13 réflexions au sujet de “https://youtu.be/Q9ssthC4nHU”

    1. Mon pot’ le gitan, c’est un gars curieux
      Un’ gueul’ toute noir’ des carreaux tout bleus
      Y reste des heur’s sans
      dir’ un seul mot
      Assis près du poêl’ au fond du bistrot
      C’gars là un’roulott’ s’promèn’ dans sa têt’
      Et quand ell’ voyag’ jamais ne s’arrêt’
      De tas d’pays(y)sag’s sortent de ses yeux
      Mon pot’ le gitan, c’est un gars curieux
      Mon pot’ le gitan, c’est pas un marrant
      Et dans not’ bistrot personn’ le comprend
      Comme tous ces gars-là il a sa guitar’
      Un’ guitar’ crasseus’ qui vous coll’le noir
      Quand y s’met à jouer, la vieille roulott’ Galop’ dans sa têt’, les joueurs de belott’
      S’arrêt’nt et plus rien… on a mal en d’dans
      Mon pot’ le gitan, c’est pas un marrant
      Mon pot’ le gitan, un jour est parti
      Et Dieu seul sait où il balad’sa vie
      Ce typ’-là était un grand musicien
      Ca j’en étais sûr, moi je l’sentais bien
      Le tôlier m’a dit qu’on est v’nu l’chercher
      Un grand music-hall voulait l’acheter
      Mon pot’ le gitan, il a refusé
      Un hauss’ment d’épaules et il s’est taillé
      J’ai eu l’impresion de perdr’un ami
      Et pourtant c’gars-là n’m’a jamais rien dit
      Mais il m’a laissé un coin d’sa roulott’
      Et dans ma p’tit’ têt’ j’ai du rêv’ qui trott’
      Sa drôl’ de musiqu’ en moi est restée
      Quand je pens’ à lui m’arriv’ de chanter
      Toi sacré gitan, qui sentait l’cafard
      Au fond ta musique était pleine d’espoir…

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