Rêve et réalité

Dans l’œil de Miguel

Dans la lumière de juin les restes d'un vent du sud
chaud et moite
Pieds nus sur ses terres
à la recherche de ses traces
elle flotte dans la tempête de sable de ses pensées
quelques grains de sagesse collés à sa peau
Le temps a passé
avec la tranquillité des vieux arbres plantés par ses pères
les rires de ses enfances se tressent en souvenirs
le jour continue de se lever
imperturbable
sur sa montagne Sure
falaises de buis
aujourd'hui jauni par un papillon scélérat
qui tue ces plus que centenaires
Dans le silence de sa tête elle s'entend dire adieu au grand jardin
Sa quête inachevée d’un rêve tout en humanité
Rieur par contenance, en prière par respect
Elle se jette toute entière dans cette rosée
Au lieu de laisser voler en paix son ego
en éclats de rire et en brisures d'étoiles
Malheur souffrance trouble tu as de la peine? lui dira-t-on
Bonheur de savoir dire adieu pour aller libre aimer...se dit-elle
JD le 8 juin 19, 6h30...

20 réflexions au sujet de “Dans l’œil de Miguel”

  1. Miguel est passé,
    courant d’air rugissant et froid
    il a parsemé branchages et brindilles,
    sans assouvir sa colère
    a poursuivi son chemin
    vers d’autres contrées
    montagne ou bord de mer
    où habitions-nous vraiment
    il a fallu qu’il se taise
    pour reconnaître enfin
    que chacun était bien
    chez soi !

    ABC

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  2. Miguel est passé
    Des branches sont cassées
    Des marins se sont noyés
    Des toits sont troués
    Remercions ce matin le soleil revenu
    Toute vie est éphémère
    Miguel et ses foudres ont rappelé
    Ce que l’on veut oublier

    J’aime

  3. Quel beau jardin Jama !

    Miguel en a épargné ses beautés ; la vie parfois nous accorde une trève et l’on ne comprend pas toujours le  » pourquoi ? ». Ne nous reste qu’à demeurer dans cet esprit de gratitude.
    J’accompagne en pensées et prières tes compatriotes et leurs familles.

    Amitié et tendresse
    Manouchka

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    1. Le vent avec des rafales très fortes puis des caresses folles n’a fait que secouer l’esprit des hautes branches et déposer une poussière jaune…puis il est parti dans d’autres contrées faire pleurer la terre
      Difficile de comprendre ses choix
      et moi qui dis à mon jardin que mon coeur est prêt à le laisser après quarante et un an de vie commune
      se lamenter serait ingratitude
      il saura faire le bonheur d’autres âmes.

      Merci Manouchka de l’avoir ainsi regardé et aimé.

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        1. là-bas tu as dit qui tu es:

          « Amante des beaux mots et de la vie elle-même,
          Je suis suspendue aux Lèvres de l’Écriture…
          Devant sa Majesté, j’abandonne mon Armure,
          La Lumière de son inspiration brise mes chaînes…

          Chaque souffle, chaque geste est une Ode à la Vie ;
          Celle-ci, et toutes les autres qui me seront données ;
          Préciosité de l’Éternel qui sait Aimer,
          Encore plus Beau que notre Humanité finie…

          Apprendre à aimer, aimer tout, née pour aimer,
          Avec entêtement et flexibilité,
          Selon ce que ma propre vérité me dicte,
          Avec toute la Fougue, toute la Passion qui m’habite…

          Je suis Musiques, de toutes Couleurs et de Temps,
          Je suis Danse de tous les Pas qui mènent au Bonheur,
          Je suis toutes Paroles, au beau milieu d’un Chant,
          Je suis toutes Poésies, à l’Encre du Coeur… »

          Manouchka ©

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