Peinture

Vous ne me verrez plus pendant quelque temps…

Sauve qui peut, la terre brûle ! 

Vous ne me verrez plus pendant un moment.

Ne vous inquiétez pas je ne serai pas loin, juste là derrière la porte de fumée grise, dans le brouillard et la brume.

Je serai au chevalet en train d’effacer le noir et les cendres, la douleur et les larmes, je serai là où le temps et l’espace n’existent plus, je serai en train de repeindre le monde,

Je suis prise dans les filets de la couleur.

22 réflexions au sujet de “Vous ne me verrez plus pendant quelque temps…”

  1. Et si tu changeais les couleurs de ce monde, celles du ciel, de la mer, de l’herbe et des fleurs, de l’ombre et de la nuit, du soleil, de la lune et des petits bonhommes qui peuplent cette terre ?
    Juste pour une fois, juste pour un autre rêve !

    J’aime

    1. Ma peinture racontera peut-être tout ça Balaline.
      Elle est libre et imprévisible et s’en va sur des chemins que moi-même je ne connais pas…
      Merci pour ta suggestion qui pourrait devenir inspiration. 🙂

      J’aime

  2. Tu écoute Guy Béart Jamadrou
    déjà il voulait changer les couleurs du temps…
    Khalil Gibran écrivait : « cependant l’intemporel en vous est conscient de l’intemporalité de la vie,
    Et sait qu’aujourd’hui n’est que le souvenir d’hier et demain, le rêve d’aujourd’hui »…

    je rêve déjà à ton tableau

    J’aime

    1. les notes de musique en couleur comme les Voyelles d’Arthur Rimbaud

      Voyelles
      A noir, E blanc, I rouge, U vert, O bleu : voyelles,
      Je dirai quelque jour vos naissances latentes :
      A, noir corset velu des mouches éclatantes
      Qui bombinent autour des puanteurs cruelles,

      Golfes d’ombre ; E, candeurs des vapeurs et des tentes,
      Lances des glaciers fiers, rois blancs, frissons d’ombelles ;
      I, pourpres, sang craché, rire des lèvres belles
      Dans la colère ou les ivresses pénitentes ;

      U, cycles, vibrements divins des mers virides,
      Paix des pâtis semés d’animaux, paix des rides
      Que l’alchimie imprime aux grands fronts studieux ;

      O, suprême Clairon plein des strideurs étranges,
      Silences traversés des Mondes et des Anges ;
      – O l’Oméga, rayon violet de Ses Yeux !

      Moi, je suis en train de donner des couleurs à des Kodama, petits Esprits qui viennent pour sauver le monde , ils vont agir là où les hommes ont totalement manqué à leur devoir vis à vis de la Terre
      les Kodamas bleus glacier vont intervenir aux pôles face à la fonte rapide de la banquise )
      les kodamas verts sapin pour les arbres et forêts dévastées , les kodamas terre de sienne et terre brûlée pour la terre polluée , les kodamas jaunes soleil pour le trou dans la couche d’ozone, les bleus outre-mer pour la pollution des océans et rivières, les rouges incarnat pour….
      les dessiner, les peindre et les mettre en situation ….travail passionnant !!!

      J’aime

Laisser un commentaire