« L’impossible nous ne l’atteignons pas, il nous sert de lanterne. »
René Char
Se souvenir, c’est inventer. Le réel et l’imaginaire s’entremêlent de telle sorte que la sincérité n’est pas en cause lorsqu’on les confond. La manière dont nous remplissons les blancs de la mémoire signe notre vérité. »
André Hardellet
La poésie est ce grand mouvement de sève comme en sont peuplées les saisons.
« Au plus fort de l’ orage, il y a toujours un oiseau pour nous rassurer »
René Char
« S’intérioriser sans exagération, s’extérioriser sans démesure, savoir se tenir au juste milieu, ce sont là trois éléments d’essor »
Tchouang-Tseu
« Si la vie n’est qu’un passage, sur ce passage au moins semons des fleurs ».
Montaigne
« Écrire,
Laisser passage au poème,
Cette toute petite école
De croissance
Quotidienne. »
Jean Lavoué
« C’est à travers le quotidien que j’essaie d’apprivoiser l’éternité. » Eugène Guillevic
« Aujourd’hui, je ne veux parler qu’aux arbres du jardin
laissez-moi leur parler en langage feuillu
j’ai marché si longtemps sans en savoir la suite
laissez-moi saluer leurs ombres dans la nuit »
Juan Garcia
« L’est est la direction des commencements. Du lever du soleil. Quand le soleil se lève, une porte s’ouvre vers un savoir nouveau. Inspire la lumière. Pense à ce qui peut t’aider à vivre ce jour. Rends grâce.
Les plantes, les animaux et toutes les autres créatures se tournent vers l’est pour accueillir l’aube, l’éclosion et l’épanouissement.
L’esprit du jour émerge avec le soleil. »
Joy Harjo
« Je porte à la vie l’intérêt d’un déchiffreur de charades. »
Fernando Pessoa
« Écrire comme un arbre qui pousse. Laisser venir les feuilles. Le poème est dans la poussée des mots, souveraine, tout autant que dans le vide entre eux qui leur permet de respirer. Comme le vent souffle entre les branches et murmure à l’oreille. » Jean Lavoué
Je suis issue de « gueux », mon père allant travailler en équipe dans la fabrication de tissu à tirette, monteur de métier à tisser, on a vécu à 4 sur sa paie, certes sans tout ce qui fait que maintenant le p’tit s’endette, les vitrines en diaboliques tentatrices, on avait qu’un vélo et une télé en noir en blanc ! Même pas le téléphone… Les factures plus les crédits enfoncent le peuple qui accède à toutes ces choses via les prêts… Notre société est fantastique côté consommation, mais le gueux le paie cher sans le sou comptant… ma réflexion jamadrou… ! OUI on vit une époque formidable, pour le riche qui peut dépenser sans compter… merci, jill
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Tu as tellement raison Jill, je suis moi aussi fille de gueux: petits paysans qui ont travaillé dur, debout aux aurores, des heures incalculables de labeur…leur fierté avoir fait pousser leur six enfants avec conviction et joie vers leur destin . Les parents d’aujourd’hui ont tant d’angoisses: travail aléatoire, grande difficulté pour trouver un toit correct pour la famille, impossibilité d’avoir accès et de donner accès à tout ce qu’on leur fait croire comme essentiel, etc etc… L’angoisse, l’incertitude, la peur des lendemains font que dans les mains de beaucoup de jeunes les aiguilles de leur boussole s’affolent, ils perdent le nord et ne trouvent aucune belle direction … Comment ré-enchanter notre jeunesse? Comment avoir foi en l’avenir si les libertés conquises, pour lesquelles ont s’est battues et pour lesquelles on se bat toujours ne débouchent sur aucun espoir d’intégration heureuse dans le monde d’aujourd’hui?…indignations, manifestations pacifiques doivent être entendues. Penseurs, philosophes, scientifiques, politiciens altruistes, humanistes, vite des propositions et en avant toute pour une belle aventure!
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quand les gueux relève la tête…
Bercy fait la sourde muette…
40 années de n’importe quoi
de mépris des gens d’en bas
il ne faut plus s’étonner
de voir les gueux défiler
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Josette le mépris est la dernière des injures, il n’engendre que la haine.
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